I recently came across a social media post in which a Canadian author (whose publishing house has a logo emblazoned with the Maple Leaf) was waxing enthusiastically about an American hospital drama on Netflix. Several of her followers — also Canadian, and also patriotically utilizing the Maple Leaf in their IDs — were similarly giddy about the Netflix series. Normally, nothing worth paying attention to about this; it’s common practice in anglophone Canada.
But … but … the threat to Canada’s sovereignty has not magically disappeared, even though the aggression of the threats has moderated somewhat. So what does the future hold? Where Canada’s sovereignty is concerned, nothing pleasant if Canadians don’t change — and in a very radical way — their habits of cultural consumption. English speaking Canada is a highly colonized zone. This leads to the bizarre spectacle of Canadians (like the author mentioned above) spending a lot of time online denouncing American neo-imperialism while simultaneously binge watching US pop culture. And there’s no point in going online oneself and pointing out to these people what they’re doing; emotionally, they’re like teenagers who want “freedom” while demanding an allowance.
So, since people don’t like being told they SHOULD watch or read or listen to certain cultural works (for example, Canadian), this means that the producers of Canadian culture need to think in new ways.
A few years ago, I established a micro press called BridgeText. One of its ideas is that we need more novels that are experienced as movie scripts are.
More here: Toward a New Literature
https://youtu.be/TTux0NcjCHc
And here: https://youtu.be/NALcaQ3QCYs?si=76rj7dAePOZRsZZT
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Je suis récemment tombé sur une publication sur les réseaux sociaux dans laquelle une auteure canadienne (dont la maison d'édition arbore un logo arborant la feuille d'érable) s'extasiait sur une série américaine sur Netflix, mettant en scène un hôpital. Plusieurs de ses abonnés, eux aussi canadiens et utilisant la feuille d'érable par patriotisme, étaient tout aussi enthousiastes à propos de la série Netflix. Normalement, rien d'intéressant à ce sujet ; c'est une pratique courante au Canada anglophone.
Mais… mais… la menace à la souveraineté du Canada n'a pas disparu comme par magie, même si son agressivité s'est quelque peu atténuée. Alors, que nous réserve l'avenir ? En ce qui concerne la souveraineté du Canada, rien de réjouissant si les Canadiens ne changent pas – et de manière très radicale – leurs habitudes de consommation culturelle. Le Canada anglophone est une zone fortement colonisée. Cela donne lieu à l'étrange spectacle de Canadiens (comme l'auteure mentionnée plus haut) passant beaucoup de temps en ligne à dénoncer le néo-impérialisme américain tout en regardant des séries de culture populaire américaine. Et il est inutile d'aller soi-même en ligne et de montrer à ces gens ce qu'ils font ; Émotionnellement, ils sont comme des adolescents qui aspirent à la « liberté » tout en exigeant une allocation.
Ainsi, comme les gens n'aiment pas qu'on leur dise qu'ils DEVRAIENT regarder, lire ou écouter certaines œuvres culturelles (par exemple, canadiennes), cela signifie que les producteurs de culture canadienne doivent réfléchir différemment.
Il y a quelques années, j'ai fondé une micro-édition appelée BridgeText. L'une de ses idées est que nous avons besoin de plus de romans qui se vivent comme des scénarios de films.
Plus ici : Nouveau futur littéraire?
https://youtu.be/9muSm6LScHE