En février, alors que je fais mon vélo
Qui est de coleur d'argent foncé,
Pendant la nuit morte de la ville,
Un vent canadien
Dans une rue coréenne
est forte sur mes joues fraîches
Cette pauvreté froide
Sous-jacente à l'urbain
Est la nature,
C’est le cadeau
D'un dieu objectif.
Ce froid est intemporel
C'est pur.
Il relie les villes,
Nations,
Et toutes les fois
De la vie.
J'avais douze ans
Quand j'ai ressenti ce vent.
Je veux dire, consciemment.
Et maintenant,
en faisant du vélo à la maison à nouveau,
Je me dirige vers ma femme,
Reconnaissant faiblement
Son indéniable valeur,
Sa chaleur,
Son amour.
*
Baram 1
While February-riding
My dark silver bike,
A Canadian wind
On a Korean street
Sharp-freshes my cheeks
In the dead of city night.
This cold poverty
Underlying the urban
Is nature,
And it is the gift
Of an objective god.
This cold is timeless
It is pure.
It links cities,
Nations,
And all the times
Of life.
I was twelve
When I first felt this wind.
I mean, consciously.
And now,
Cycling home against it again,
I head toward my wife,
Dimly recognizing
Its unnameable value,
Its heat,
Its love.
Finn Harvor
(First in Eclectica, April, 2012)
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